Les enfants font face à beaucoup de changements au cours des dernières années. Il est important de reconnaître que le changement, même bon, peut parfois être difficile pour les enfants. Alors que nous travaillons à établir un équilibre post-pandémique, nous devons être sensibles à ceux qui peuvent avoir plus de mal avec les transitions.

Voici quelques conseils pour aider votre enfant pendant cette période de transition :

Parlez-en.

La chose la plus importante est d’être ouvert et de communiquer sur les émotions avec les enfants. Discutez régulièrement avec les enfants, comme au dîner ou au coucher, et posez des questions spécifiques et plus approfondies. N’ayez pas peur de poser des questions aux enfants. Nous avons tous un rôle à jouer dans la normalisation de la santé mentale, mais nous pouvons commencer par avoir des discussions ouvertes sur la santé mentale, le stress et les soins personnels avec nos enfants.

Allez-y doucement.

Les parents passent parfois en mode résolution de problèmes alors que nous devrions vraiment ralentir et reconnaître qu’il peut être normal d’être stressé ou anxieux. Les adultes peuvent valider l’émotion, être ouverts à en parler et aider les enfants à trouver leurs propres solutions au lieu que nous essayions de le résoudre pour eux.

Reprenez une routine.

L’un des plus grands défis est de remettre les enfants dans une bonne routine. La santé mentale et physique sont étroitement liées. Assurez-vous que les enfants ont passé leurs examens médicaux et sont en bonne santé physique, faites attention à un sommeil régulier (y compris une heure de coucher et une heure de réveil définies chaque jour), limitez le temps d’écran (y compris en rangeant les téléphones) et encouragez les enfants à faire des mouvements doux chaque jour — marcher, jouer, s’étirer.

Pensez à la flottaison.

La flottaison est un excellent moyen qui leur permettra d’avoir un moment calme et ainsi d’apaiser leur cerveau, leur stress et aussi leur anxiété.

Tirez parti des ressources disponibles.

Les pédiatres et les fournisseurs de soins primaires peuvent être une excellente ressource pour le dépistage et l’information.

Si le stress ou l’anxiété de votre enfant interfère avec sa vie (par exemple, l’école, la capacité de profiter de ses amis ou de sa famille ou leurs activités), contactez le médecin de votre enfant, le conseiller scolaire ou trouvez un professionnel de la santé mentale pour une évaluation.

Si vous, votre enfant ou quelqu’un que vous connaissez pensez au suicide ou à l’automutilation, appelez le 31 14, c’est le numéro national de prévention du suicide.

Le 3114 est accessible 24h/24 et 7j/7, gratuitement, dans la France entière.

Un professionnel du soin, spécifiquement formé à la prévention du suicide, sera à votre écoute.